Les actions

Arme électorale : votez, éliminez ! Arme électorale : en 2024, je sors armé !

MAI 1958 – MAI 2024

Si l'Histoire ne se répète pas, l'incapacité des politiciens devant des situations toujours nouvelles, elle, se répète. Quand ne s'ajoute pas à cette incapacité la trahison.

Naguère, en mai 1958, le pays vomit son régime. La surprise ne fut pas la révolte, mais que le pays ait pu supporter si longtemps la dictature des partis ; « la dictature à tête de boeuf » comme l'a baptisée François Mauriac, décorant de cette monstrueuse paire de cornes les incapacités individuelles qui se succédaient à ce qui aurait dû être le Pouvoir — mais ils étaient impuissants ; sauf à nuire... —, mais pour conduire toujours la même politique : celle qui leur était imposée par la coulisse, les autres et les événements. À un politicien qui, irrité de ses critiques, lui assenait que « notre politique forme un tout, qu'il faut considérer en prenant de la hauteur », François Mauriac répondit : « Que votre politique forme un bloc, la France n'en doute pas, elle qui est en dessous. Et, compte tenu de ses résultats, on comprend assez que vous préfériez la considérer d'un petit peu loin... ».

La situation de 2024 présente bien des similitudes et le pays en est, une nouvelle fois, et de la faute de toujours les mêmes, à la dernière extrémité.

Puisque nous en sommes à la dernière extrémité, il faut réagir maintenant. Demain, il sera trop tard. Et il faut agir ici. Ne pas jouer les Grouchy, courant ailleurs afin de chercher à engager l'ennemi.

Le Peuple français a refusé le T.C.E. qui lui a été imposé par coup d'État parlementaire. C'est ici, dans nos communes, dans nos départements, qu'il faut saisir les responsables. Responsables, ils prétendront ne l'être pas puisqu'ils se sont bien dépêchés de se débarrasser de leurs devoirs, mais en gardant leurs prébendes. Nous n'avons rien délégué. Eux l'ont fait. Ils ont donc trahi. Ce n'est pas l'étranger qu'il faut accuser, ce sont les politiciens qui nous ont livrés à l'étranger.

Ce n'est pas à Bruxelles qu'il faut aller demander que les maîtres daignent nous entendre. Bruxelles ? Connais pas ! C'est ici que cela se réglera et pas ailleurs.

Et la première chose à faire est d'obtenir la clef de voûte manquante de la constitution de la Vème République : l'article 16bis, dit « ad referendum ». En bref : le Premier ministre est responsable devant l'Assemblée Nationale. Le président de la République est responsable devant le Peuple. Il s'agit de fournir le moyen au souverain : le Peuple français (c'est l'article 2 de la constitution), de convoquer le Président afin qu'il rende des comptes.

La proposition d'article est écrite. Vous la trouverez ici : l'article 16bis dit « ad referendum ».

Et la première chose à réaliser, c'est de le faire connaître et d'en discuter — d'en faire connaître déjà le principe, quitte à en perfectionner le détail de la rédaction. Pour en discuter, voyez les contacts. Pour le faire connaître, il suffit de transmettre le lien.

Ce n'est qu'une étape (et en fait pas la première ; mais je l'évoquerai plus tard). D'autres actions sont en cours et d'autres viendront. Et les suggestions sont bienvenues dès lors qu'il s'agit de converger vers le résultat : sauver le pays. Nous en sommes là.

C'est, pour la France, le début de la fin. Faisons en sorte que ce soit le début d'autre chose !

©2024 Thierry Laronde — FRANCE